le choix entre plusieurs techniques : le lissage, qui raidit la fibre capillaire de manière temporaire via l’utilisation d’une source de chaleur. Les lissages brésiliens et japonais, qui misent sur la kératine et sur la chaleur, et peuvent durer 3 à 4 mois. Le défrisage à chaud, une vieille technique qui s’appuie sur un peigne en fer, chauffé à haute température, dont les effets sont irréversibles. Et les défrisages à froid, qui capitalisent sur des produits chimiques pour raidir les cheveux de façon tout aussi irréversible. C’est de ces derniers dont il est question dans cet article.
En matière de défrisage chimique, on distingue la technologie thiolée, plus « douce », qui agit en surface et convient mieux aux cheveux bouclés et moyennement frisés, et la technologie alcaline, qui agit à l’intérieur même de la fibre pour détruire les molécules de kératine, et convient mieux aux cheveux franchement frisés et crépus.
Quel que soit le défrisage à froid privilégié, l’action des agents chimiques est très agressive. Il convient donc de préparer les cheveux en amont du défrisage de manière très méticuleuse.
S’assurer que les cheveux sont en bonne santé
On ne règle pas un problème de cheveux en les défrisant ! Au contraire, cela pourrait aggraver la situation. Les cheveux doivent donc être en parfaite santé. Si on a des cheveux abimés, secs, cassants, des pellicules ou le cuir chevelu irrité, on commence par traiter le problème avant d’envisager un défrisage.
À proscrire également : les couleurs et l’utilisation de gel et de mousse à base d’alcool, qui assèchent la fibre capillaire et la laisse sans défense face aux agressions des produits chimiques.
Si on vient de défaire des tresses ou un tissage, on attend une dizaine de jours, histoire de faire respirer la chevelure.
Enfin, pendant la grossesse ou l’allaitement, on oublie le défrisage !